Papineau. Son influence sur la pensée canadienne/Chapitre IX

De La Bibliothèque indépendantiste
Aller à la navigation Aller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.


Papineau

Son influence sur la pensée canadienne

essai de psychologie historique
Chapitre IX. Mœurs et esprit des Canadiens




Table des matières | Dédicace | Introduction | Chapitre I | Chapitre II | Chapitre III | Chapitre IV | Chapitre V | Chapitre VI | Chapitre VII | Chapitre VIII | Chapitre IX | Chapitre X | Chapitre XI | Chapitre XII | Chapitre XIII | Chapitre XIV | Chapitre XV | Chapitre XVI | Chapitre XVII | Chapitre XVIII | Chapitre XIX | Chapitre XX | Chapitre XXI | Chapitre XXII | Conclusion


Un correspondant du Spectateur canadien parle ainsi des charlatans du commencement du siècle :

Vous traitez indistinctement de charlatan tout homme qui soigne sans licence. Mais que le public nous juge. Lequel est préférable aux deux, d’un homme qui vous tue dans toutes les formes et muni pour cela d’un diplôme authentique, ou bien de celui qui, sans une permission expresse de Sa Majesté, vous rappelle des portes de la mort ?... Or, je vous demande si, au meilleur de votre connaissance, parmi ces gens qui s’enorgueillissent si fort d’une licence obtenue quelquefois par charité ou par protection, il n’y a pas un grande nombre de charlatans ?

Ce bonhomme doit avoir raison un peu, puisqu’il n’y avait pas alors d’école de médecine et que c’était l’administration de la province qui accordait les diplômes d’une manière assez fantaisiste, à tout « clerc-docteur » qui avait fait un stage chez un médecin, souvent pour ouvrir la porte, prendre soin des enfants et faire les commissions de la maîtresse de céans. Si son maître avait de l’influence, il obtenait un bout de parchemin qui lui donnait le droit de tuer ses semblables... Il en était ainsi pour toutes les autres professions. Ceux qui avaient du toupet et des amis haut placés s’improvisaient avocats et notaires. Les sages-femmes et les « ramancheux » reléguaient les médecins dans l’ombre. Les sorciers et les jeteurs de sort, les quêteux, les tireurs de cartes étaient des personnages craints et respectés. Les conteurs dans les veillées, comme les violoneux, occupaient les sièges d’honneur. Ils ne se faisaient pas payer, mais ils voulaient être traités avec les égards dus à leur talent. Il ne fallait pas que la « luette » leur séchât, sans quoi, on ne les revoyait plus. Les noces duraient trois jours et trois nuits. Le carnaval commençait le dimanche gras, finissait le mercredi des cendres mais non sans avoir mangé des crêpes, autrement, on attrapait la gale durant l’année. On dansait sans désemparer durant trois jours, et quelles danses ! des galopades, des gigues à désarticuler les membres, des cotillons endiablés, d’où la vertu des femmes sortait intacte, mais non pas leur robe, pourtant en bon droguet.

Les Canadiens français aimaient à jouer des tours. Un de leurs divertissements habituels, c’était de monter des charivaris aux gens qui leur semblaient quelque peu ridicule. Un veuf qui se remariait avant que son deuil fut fini ou qui épousait un tendron se faisait sérénader d’une manière peu agréable par un orchestre où les plats de vaisselle, les chaudrons dominaient. En guise de bouquets, il recevait par la fenêtre de vieux souliers de « bœuf ». Quand le couple se mettait au lit, d’où les planches avaient été enlevées, il plongeait dans le vide. Le lit était presque un autel, avec ses courtepointes nuancées comme la décomposition du prisme solaire. Il avait un ciel — touchant symbole — d’un bleu uniforme au milieu duquel on voyait deux cœurs percés d’une flèche. Le fiancé passait des mois à sculpter les poteaux de la couchette. Des loustics, le soir de la noce, y attachaient des grelots. Mais les facéties de ces gens simples étaient inoffensives. Il fallait bien rire de temps à autre, la vie était si triste.

Dans les villes, on s’adonnait aux sports d’hiver. Le patin qui prêtait de si jolies attitudes aux jeunes filles, combien de serments il écrivit sur la glace que la débâcle emporta. Qu’elles étaient joyeuses les parties de raquettes ! Avec ces bottes de sept lieues, on sautait des montagnes et des lacs. Elles étaient souvent détachées et le galant cavalier agenouillé, devant sa blonde, prenait bien du temps à refaire les nœuds... Oh ! c’était tout un événement, le passage d’une troupe de comédiens français ou d’artistes étrangers. Des amateurs représentèrent des pièces de Molière, à Montréal, dès 1813, et quelques mélodrames. Un des premiers livres imprimés à Montréal, chez Fleury Mesplet, est une comédie qui porte la date de 1776.

On a vanté les mœurs patriarcales de la province de Québec. Les Canadiens français de ce temps professaient en effet une grande dignité de vie. Ils avaient un principe qui a du bon, en ce sens qu’il ne porte pas scandale : péché caché est à moitié pardonné. S’il leur arrivait de « voisiner », comme ils disaient, ils chaussaient des souliers de chevreuil pour ne pas laisser d’empreintes sur la neige. S’ils eurent des aventures galantes, elles n’ont pas eu de répercussions dans l’histoire. On ne cite pas un crime passionnel dans nos annales judiciaires, sauf les meurtres de jalousie. Si par hasard on savait qu’un homme était trompé par sa femme, malheur à lui s’il était dans la vie publique, on ne se gênait pas de lui crier sur le husting.

L’esprit ne courait pas les rues seulement, mais les campagnes. Les journaux du temps, L’Aurore, La Bibliothèque Canadienne de Bibaud surtout, sont remplis de mots amusants, d’anecdotes comiques, qui illustrent le tempérament jovial et primesautier des Canadiens français. Le juge Vallières était un pince-sans-rire. Même sur le banc, il décochait des traits acérés dont riaient jaune ceux à qui ils étaient destinés. Papineau à ses heures était un ironiste cruel. Bibaud avait un rictus qui grimace encore dans son œuvre. Étienne Parent possédait une verve satirique inépuisable. Les Anglo-Saxons, d’esprit positif mais lourd, furent désarçonnés par cette lame fine, brillante, maniée avec légèreté et qui pénétrait à tout coup le défaut de la cuirasse. C’est par leur verbe que nos pères firent la conquête du Canada. Et verburn caro factum est[1]. Ah ! les belles joutes d’alors que Bourassa a fait revivre au parlement d’Ottawa ! Ceux qui l’entendirent, lors de la discussion du budget pour la guerre des Boers, donner la riposte à Laurier et l’écraser du poids de son argumentation serrée, en sont restés éblouis. Que d’étincelles jaillirent dans le croisement de ces armes d’égale force ! C’est vrai que si l’on applaudissait Bourassa, on votait pour Laurier, mais la victoire restera au premier, car un jour ou l’autre on déterrera ses discours pour tuer la prochaine tentative de coopération aux guerres européennes. Son triomphe n’est qu’ajourné.

Notre paysan n’est pas loquace, mais tout coup de langue porte. Il a un esprit direct et précis qui va droit au but. L’orateur politique redoute plus ses interpellations que celles de son adversaire ou des députés ses collègues.

Nous avons vu la mentalité de notre population les années de la révolution et celles qui précédèrent. Nous savons de quel bois se chauffaient ces révolutionnaires qui n’étaient pas des rouges bien que leur drapeau blanc dût se rougir plus tard de taches de sang. C’étaient de bons vivants qui aiment à rire à leurs heures. Le mouvement insurrectionnel se fit à froid, dans le sens qu’il ne fut pas accompagné de bacchanales comme ailleurs. La cruche de whiskey circulait assez allègrement, juste assez pour se donner du montant et pour braver les rigueurs du climat. Avant de faire feu sur les Anglais, ils les criblèrent de traits spirituels, de saillies amusantes auxquelles ils ne pouvaient pas répondre, bien souvent. Lord Bathurst reçut un jour une lettre anonyme, laquelle, étrange coïncidence, ridiculisait à peu près dans les mêmes termes que Le Canadien, la goinfrerie insatiable des Anglais qui se payaient toutes sinécures possibles et impossibles.

Cher monsieur,

La bonne histoire que voici m’a été racontée. Une monsieur traverse d’Oswego à York (Toronto). À son arrivée à la petite capitale, il s’enquiert de la douane, ayant des marchandises à déclarer. On lui a montré l’endroit tout près du quai. Le percepteur est une homme aimable, homme d’affaires aussi, très versé dans les chiffres, c’est, M. William Allan. En ouvrant ses malles, M. Z. trouve des lettres qu’il lui fait mettre à la poste de York. Il s’informe où trouver le bureau de poste, et dans le directeur reconnaît... M. William Allan. Ayant aussi des billets à faire escompter, il les fait endosser et part pour la Banque du Haut-Canada. On le présente au président de cette institution et le président est l’infatigable... M. William Allan. Quelques jours après, il accompagne un ami à la ville pour payer des licences de magasin et d’auberge. En arrivant au bureau de l’inspection des licences, quel n’est pas son étonnement de trouver ce fonctionnaire dans la personne de M. William Allan. Prenant un journal, pour s’amuser, il lit les noms des membres de la Société pour secourir les étrangers dans le besoin : le trésorier est... M. William Allan. Une revue de la milice a lieu pendant qu’il est en ville. Il a la curiosité d’aller la voir et reconnaît dans le colonel sa vieille connaissance M. William Allan. Une bagarre se produit à l’hôtel où il le trouve. On a besoin de son témoignage et le magistrat est M. William Allan. Il va à l’hôpital; chemin faisant, l’ami qui l’accompagne lui donne le nom des syndics, l’un d’eux est... M. William Allan. Un autre jour, il rencontre un ami de Niagara dans un état de grande tristesse. Il lui en demande la cause et l’ami lui répond que les commissaires chargés du règlement des pertes causées par la guerre ont réduit sa réclamation de moitié. Quels sont les commissaires ? demande l’homme d’Oswego. Réponse : A. B., C. D., et... M. William Allan. Il vend quelques-unes de ses marchandises à un marchand qui, en paiement, lui donne un mandat sur le paie-maître du district. Le trésorier est M. William Allan. Comme il a besoin d’acheter un chapeau noir, on lui dit qu’il en trouvera de bons au magasin de... M. William Allan. Il n’y put tenir davantage, mais confondu, ahuri, il s’écria : « Mon Dieu ! que je le plains, ce pauvre M. William Allan ! S’il s’acquitte des devoirs de tant de situations, la vie doit assurément lui être à charge ! Et s’il ne s’en acquitte pas, je plains le pays dont les lois permettent à un même homme de cumuler un si grand nombre de charges. — Bah ! dit mon oncle Sim, qui demeure près de chez le président Allan, sur la même rue, vous êtes un étranger et il vous siérait de ne rien dire; vous ne voyez là qu’un faible spécimen des bénédictions de notre gouvernement provincial. Le colonel est un homme d’Aberdeen. — Un homme d’Aberdeen ? dis-je. — Oui, un Écossais, vous savez. Justement, concitoyen de l’honorable et révérend Dr Strachan, propriétaire du palais que vous voyez là, véritable homme d’affaires et riche... en un mot, c’est... M. William Allan. (Archives canadiennes, 1097-98.)

Cette lettre est d’inspiration canadienne-française, c’est incontestable. Vous en trouverez la substance dans les écrits de Bédard. Dame ! quand on n’est pas le plus fort, on est le plus fin. Ces simples ont des ruses savoureuses pour ennuyer leurs maîtres. Mais ils possèdent la belle humeur qui désarme les plus haineux.

Lord Bathurst commença par rire de cette épître humoristique, puis il comprit toute la tristesse et le dépit qu’il y avait au fond de cette ironie. Le bon gros rire canadien, qui nous vient en droite ligne de Rabelais, est un leg précieux de nos ancêtres en même temps qu’un signe de race. Nous lui devons la pacifique conquête de notre territoire, comme nous devons à la révolution canadienne-française de 37-38 nos libertés civiles et religieuses !... Cette lettre est encore d’actualité. Si le monsieur d’Oswego venait à Montréal, il trouverait nombre de cumulards aussi éhontés. Combien de pourvoyeurs de fonds électoraux et d’amis du parti au pouvoir sont membres de la Chambre, agents, commissaires, manufacturiers, organisateurs d’élections, trustards et chefs ouvriers tout à la fois, présidents d’institutions financières et de l’assistance publique, directeurs de banques, fabricants, spéculateurs, greffiers, maire, sénateur, rédacteur en chef de gazettes, etc.

Le juge de Bonne, raconte Le Canadien, implorait dernièrement la voix d’un habitant de Beauport en sa faveur. L’habitant lui dit qu’il la lui donnerait et lui demande qui il pensait avoir pour collègue. Le juge proposa M. Perrault, greffier. "Oh ! pour M. Perrault, dit l’habitant, j’en voulons point. Je voulons, continua-t-il, mettre M. un tel (un membre de l’opposition) avec vous, parce que c’est le seul qui soutienne le parti du peuple. — Comment, dit le juge, mettre un tel, ne savez-vous pas que c’est pour ces gens-là que le gouverneur a cassé la Chambre ? Ce sont ces gens-là qui veulent mettre le trouble dans le pays. Le gouverneur cassera encore la Chambre si vous faites cela. — Eh bien ! dit l’habitant, si le gouverneur casse la Chambre pour ces gens-là, c’est qu’apparemment il trouve qu’ils prennent nos intérêts. — Et moi, dit le juge, est-ce que vous ne croyez pas que je sois du côté du peuple ? — Vous, répliqua l’habitant, je crois que vous êtes du côté de vos neuf cents louis !"

Cette anecdote illustre aussi bien qu’un dessin d’Henri Julien la finesse du paysan canadien. On voit ses yeux pétillants de malice, le plissement des narines mobiles, la bouche narquoise qui ne lâche pas son brûlot pour pousser une pointe. On ne les « emplissait » pas facilement ces bonshommes presque toujours silencieux, qui en disaient aussi long par un clignement d’yeux que d’autres avec de longs discours.

Un paysan, qui avait lâché le manchon de la charrue depuis peu de temps se demande à propos de la brusque dissolution des Chambres par le gouverneur qui ne les trouvait pas d’assez bonne composition, ce qui a bien pu porter Son Excellence à faire usage d’une mesure aussi extraordinaire que celle-là. Évidemment le procédé, pour être radical, n’en est pas moins ingénieux et doit faire rire nos politiciens : supprimer le parlement pour empêcher de parler les députés. Est-ce que dans ce temps, nos gouvernants avaient des opinions et se permettaient de les exprimer ? Ô progrès ! nos hommes publics sont aujourd’hui muets comme des carpes. Notre Canadien encore naïf se fait cette réflexion : « On veut avoir des représentants du peuple qui agissent suivant les impulsions qu’on voudra bien leur donner. Il vaudrait autant pour le bien public — et moins pour l’amour des beaux-arts — faire venir cinquante belles statues d’Europe pour représenter la province. »

Après cent ans, nous en venons à la même conclusion, qu’il vaudrait aussi bien avoir un musée d’oiseaux empaillés, d’hommes en cire ou en marbre, que les politiciens qui siègent à Ottawa sans pouvoir faire de politique, muselés par la majorité qui leur est contraire ! Que peut faire Québec avec les sept provinces belles-sœurs liguées contre elle, prêtes à l’écraser quand elle cessera d’avoir les idées du plus fort ?...

Le pasteur Mountain s’étant permis de passer à cheval dans le défilé de procession de la Fête-Dieu, un correspondant écrit dans Le Spectateur canadien du 24 juin 1816 la lettre suivante, signée Michel. Le journal était publié à Montréal par M. C. B. Pasteur.

Mon révérend,

J’ai entendu beaucoup parler de vous ces jours derniers, de manière que je crois votre réputation faite. Vous prenez, il est vrai, depuis quelque temps, les moyens les plus prompts de vous faire remarquer, et sans attendre pour devenir célèbre le cours ordinaire du temps, vous saisissez tout d’un coup la renommée aux cheveux, vous lui faites violence pour la forcer à parler de vous.

Vous avez été galant autrefois, mon révérend, je ne veux pas vous en faire de reproches, mais vous me permettrez de vous dire que vous prenez des moyens un peu violents pour faire croire que vous ne l’êtes plus. Vous n’aimez plus le beau sexe, passe; mais en conscience, il ne faudrait pas au moins donner des coups de canne aux dames et aux demoiselles que vous rencontrez dans la rue : cela n’est pas bien, je vous l’assure. On vous croira plutôt sur votre parole; laissez, je vous prie, ces arguments frappants, dont vous vous servez avec tant de facilité, d’autant plus que ceux à qui vous les adressez, ne les entendant pas comme vous, il peut s’élever quelquefois de petites difficultés désagréables.

Le jour de la Fête-Dieu est encore une époque brillante de votre gloire : vous avez fait un coup d’État ce jour-là. Vous avez eu le courage de passer avec votre voiture, votre cheval, votre domestique, tous, bêtes et gens, à travers la procession solennelle qui se faisait ce jour-là. Ceux que vous avez insultés par votre conduite ont eu tort comme vous; ils n’auraient pas dû vous mépriser dans une pareille circonstance. Vous avez peut-être cru que vous étiez le premier qui ait fait une telle chose; je suis fâché de vous ôter cette petite satisfaction. Historien fidèle, je suis obligé de diminuer votre gloire, en vous disant qu’il y a quelques années, une vieille Anglaise, qui vend ordinairement des légumes au marché, eut autant de courage que vous et comme vous, bravant toute décence, troubla volontairement la procession, et pourtant, personne ne lui donna des coups de canne, vous entendez, mon révérend. C’est toujours fâcheux qu’une femme vous ait précédé; en fait de sottises, surtout, il vaut toujours mieux faire la première, et il n’y a pas pour vous beaucoup d’honneur, de n’avoir fait qu’imiter une vendeuse de légumes.

Vous avez des ennemis secrets, des gens dangereux, qui vous déchirent en affectant de vous disculper; ces personnes disent (je vous le dis avec la plus grande douleur) elles disent... il m’en coûte à répéter; mais enfin, il faut parler, quand on veut être entendu : elles disent que vous êtes fou, vous comprenez, mon révérend... ces gens-là disent, au lieu de meilleures raisons, qu’un homme qui serait dans son bon sens ne se donnerait pas ainsi en spectacle à toute une ville dans une circonstance semblable et d’une manière aussi indécente; ils disent que le parcours de la lune approchait, ce jour-là, et que c’est un temps critique pour les cerveaux malades. À vrai dire, je ne vois pas de rapport entre toutes ces choses-là : et d’ailleurs, je n’approuve pas du tout que l’on croit défendre quelqu’un en l’accusant d’avoir perdu la tête. Mon révérend, je vous abandonne ces gens-là, si vous les rencontrez, donnez leur des coups de canne si vous voulez...

Notes de l’éditeur

  1. « Et le verbe s'est fait chair ».



Table des matières | Dédicace | Introduction | Chapitre I | Chapitre II | Chapitre III | Chapitre IV | Chapitre V | Chapitre VI | Chapitre VII | Chapitre VIII | Chapitre IX | Chapitre X | Chapitre XI | Chapitre XII | Chapitre XIII | Chapitre XIV | Chapitre XV | Chapitre XVI | Chapitre XVII | Chapitre XVIII | Chapitre XIX | Chapitre XX | Chapitre XXI | Chapitre XXII | Conclusion



Domaine public Ce texte fait partie du domaine public, soit parce que son auteur a renoncé à ses droits (copyright), soit parce que ses droits ont expiré ou encore parce que l'œuvre précède l'apparition du droit d'auteur. Le texte peut donc être librement diffusé et/ou modifié.